Dans le discours sur les Sciences et les Arts, Jean-Jacques Rousseau pense que les Sciences et les Arts corrompent la nature humaine. C’est un essai reflétant sa vision sur la relation entre la société et la nature. Le philosophe pense que l’homme est naturellement bon, mais ce sont les Sciences et les Arts qui le rendent faible. Selon l’auteur, les Sciences et les arts n’ont fait que corrompre les mœurs et camoufler le problème des hommes, car ces derniers ne font qu’oublier leur servitude en consacrant leur vie à ces domaines. Selon l’auteur français, les Sciences et les Arts tuent la liberté originelle que nous avions au départ. Le perfectionnement des Arts nous fait perdre la vertu militaire et crée des gens faibles. Le point de vue central de l’auteur est que les Sciences et les Arts corrompent le moral et distancie l’homme de la vertu tout en affaiblissant les qualités de la guerre de l’homme. Je suis contre la vision de Rousseau puisque le temps est révolu, la puissance ne réside pas dans notre capacité physique, mais dans notre niveau d’intelligence mentale. Dans ce texte je vais argumenter que les Sciences et es Arts purifient la moral, rapprochent l’homme de la vertu et dotent l’homme de meilleures qualités pour la guerre.
Premièrement, analysons les Sciences et les arts du point de vue de la morale. Je vais commencer par définir la moral. Selon la morale stoïcienne : « Science du bien et du mal ; théorie de l'action humaine soumise au devoir et ayant pour but le bien. » Dans le texte, Rousseau nous dit que les arts et la Science peuvent affaiblir notre moral. Il a mentionné que « L'astronomie est née de la superstition; l'éloquence, de l'ambition, de la haine, de la flatterie, du mensonge; la géométrie, de l'avarice; la physique, d'une vaine curiosité́; toutes, et la morale même, de l'orgueil humain. Les sciences et les arts doivent donc leur naissance à nos vices: nous serions moins en doute sur leurs avantages, s'ils la devaient à nos vertus. » Je ne suis pas d’accord avec Rousseau que la physique est une vaine curiosité et que cela vient de l’orgueil qui corrompt la moral. Dans la définition précédente, on a vu que la morale a pour but de faire du bien. Par exemple, les avancées en physique nous aident à créer des matériels médicaux tels que des machines pour tester des signes vitaux et faire des tests afin de bien traiter nos patients. Je ne pense pas que cela est né de l’ambition. Je pense que les Sciences et les Arts contribuent à purifier la morale, car la physique nous aide à guérir des maladies.
Ensuite, analysons l’essai de Rousseau du point de vue de la vertu. Pour commencer, selon le dictionnaire orthodicdate en ligne : « Quand on dit de quelque chose que c’est une vertu, ça veut dire que c’est une qualité. Par exemple, la patience, la détermination, l’humilité, la tolérance sont des vertus. » Rousseau mentionne par exemple : « Que le luxe soit un signe certain des richesses; qu’il serve même si l’on veut à les multiplier : et que faudra-t-il conclure de ce paradoxe si digne d’être né de nos jours ; et que deviendra la vertu, quand il faudra s’enrichir à quelque prix que ce soit? » Comme nous avons dans la définition précédente la vertu est considérée comme des qualités qui nous poussent à faire du bien tel que la détermination à exceller de ce qu’on veut. En effet, je pense que le fait l’humain consacre beaucoup de temps par exemple à la science pour s’enrichir, cela a des impacts sur la collectivité, car bien que les avancées en science puissent permettre à un petit groupe d’individu de s’enrichir, mais cela aide à la population globale. Donc, ce n’est pas négatif comme Rousseau le prétend. Par exemple, je peux utiliser l’industrie pharmaceutique comme un exemple, les scientifiques se servent de l’éthique pour savoir quelles sont les conditions de développent de médicament et ils utilisent la chimie pour savoir la composition des médicaments. En conséquence, nous avons des médicaments qui soignent des millions de patients au monde. Je pense que cela prouve que les arts et la science nous rapprochent de la vertu, car on fait du bien pour la collectivité.
En dernier lieu, je vais analyser le fait que Rousseau nous dit que les Sciences et les Arts affaiblissent les capacités militaires. Rousseau mentionne que « Les Romains ont avoué que la vertu militaire s'était éteinte parmi eux à mesure qu'ils avaient commencé à s'y connaitre en tableaux, en gravures, en vases d'orfèvrerie, et à cultiver les beaux-arts ». Je dois mentionner que de nos jours que la puissance n’est plus physique, mais elle est mentale. Donc, pour faire la guerre, il faut avoir une meilleure compréhension des Arts et des Sciences. Par exemple, avec des découvertes de la chimie sur le positionnement de l’atome, les Scientifiques peuvent faire des bombes afin de se battre contre les ennemis qui veulent s’attaquer à leur territoire. Par exemple, je peux prendre le cas de l’Ukraine qui pouvait se défendre mieux avec des bombes nucléaires développées par des scientifiques dans les laboratoires. Donc le temps est révolu, selon moi la puissance réside dans notre niveau d’intellect. Aussi, à cause de l’interdisciplinarité la science ne marche pas sans les arts. Donc, de bonnes compétences dans les arts aussi sont nécessaires pour la guerre. Je pense que la vision de Rousseau est trop restreinte. Une vision holistique des arts et la science nous montrent finalement les Sciences et les Arts purifient la morale, rapprochent l’homme de la vertu et dotent l’homme de meilleure qualité pour la guerre, d’où la nécessité pour nos Universités aussi d’investir plus dans les Arts et les Sciences afin de créer une société de plus en plus prospère.
-Edmond Max Kerby HENRY, CEO of Epsilon
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